mardi 1 février 2011

Il était une fois avant l'ipad...


Même s'ils pèsent un âne mort, je n'ai pas pu m'empêcher d'emmener des livres... et en plus j'en achète sur le chemin ! Mais c'est sans remord car ils sont d'un doux réconfort quand la langue française me manque et pour agrémenter les longues soirées à l'hôtel (je ne fréquente pas les bars ou boîte de nuit... à part les cinémas, il ne reste donc pas grand chose...)

Mais surtout il me rappelle chacun l'un d'entre vous et de cette façon vous m'accompagnez un peu dans ce voyage. Je voudrais donc faire des petites notes individuelles... qui peuvent intéresser les autres aussi !

Merci à Huong pour m'avoir mis sur la voix de Hermann Hesse avec le beau Siddharta... c'est une belle découverte et je pense que ça n'est pas le dernier livre que je vais lire de cet auteur...
"La ou la route est tracée, je perds mon chemin"
Je crois que cette phrase glanée au fil des pages m'a particulièrement parlé.

Merci à Paul pour son beau (mais terriblement long) roman de Rouaud... il a fallu que j'attende la page 380 pour qu'il se passe enfin quelque chose entre ces deux flamboyants personnages ! Si j'ai beaucoup trainé des pieds au début, j'avoue avoir dévoré la fin...
" Il y a peu d'occasion au court d'une existence, deux ou trois peut-être une seule, où l'on tient son propre destin en main. Ou, en équilibre sur la ligne de partage des eaux, il suffit d'un mot pour incliner sa vie et lui faire changer de bassin versant." j'espère être à l'écoute moi aussi le jour où il faudra sauter de la diligence...

Enfin une pensée pour Taos dont je n'ai pas terminé les livres ( c'est en court !) mais à laquelle j'ai fortement pensé avec cette petite merveille au vitriole de Monsieur Assouline ! "Les Invités" si tu ne l'a pas encore lu, fonce !
"Un dîner, de nos jours, dans la grande bourgeoisie parisienne. Afin de séduire son invité d'honneur - un puissant homme d'affaires étranger - la maîtresse de maison a convié ses amis les plus remarquables. Mais à la dernière minute, l'un d'entre eux se décommande : il n'y a plus que treize convives... Comme le dîner doit commencer à tout prix, la nouvelle " invitée " est choisie au mépris de la bienséance. Une véritable transgression. La quatorzième convive devient alors le grain de sable qui fait déraper la soirée. Pour l'émerveillement des uns, pour le désespoir des autres..."

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