J'ai les ongles noirs, quelques cloques aux mains mais le sourire aux lèvres ! Bouddha Garden est un endroit paisible à quelques minutes du centre d'Auroville. Les quelques heures de travail par jour valent bien cet endroit. Chaque soir est un beau moment de rencontre internationale puisqu'il y a ici 1 Israélien, 1 Française, 2 anglais, 1 Estonien... et plusieurs Tamouls. Nous avons à disposition une cuisine et chacun met un peu de ses talents culinaires au service de cette petite communauté. C'est bien de pouvoir poser ses bagages pour quelques jours ( jusqu'au 17 janvier) et avoir l'impression de se construire un petit chez soi avec quelques bouts de ficelles... les petites huttes sont bien sympathiques mais il faut s'habituer à vivre avec toute une compagnie de petites bêtes qui ne plaisent pas à tout le monde (araignées, blattes, chauves-souris éventuelles...) mais il est curieux de remarquer combien finalement on s'habitue à tout !
La visite du matrimandir s'est révélée un peu moins impressionnante que prévu mais sans aucun doute touchante... C'est peut-être davantage ce qu'il représente qui m'a le plus touchée. Il est le symbole de toute l'énergie qui a porté et porte encore les Auroviliens à construire un monde où l'humain est au centre... c'est un défi dont beaucoup explique sincèrement les limites et difficultés... cependant ce lieu a le mérite d'exister et de tenter jour après jours de faire vivre la vision humaniste de ces créateurs.
Hier, j'ai assisté à la projection d'un documentaire sur Marc Vella, un pianiste qui voyage avec son instrument dans un bus à travers le monde. Je vous recommande vivement de voir les videos sur ce monsieur ( il y en a de nombreuses sur le web) qui a une telle lumière dans les yeux et si belle façon de parler que c'est comme ouvrir un livre de poésie...
Ce soir c'est un concert de musique classique indienne... la vie culturelle d'Auroville est palpitante !
1 commentaire:
Mes messages ne semblent pas plaire à la modératrice)
Grâce à vos nouvelles nous voyageons un peu avec vous, même si pour ma part j’aurais assurément souhaité partir vraiment et pas que virtuellement et par procuration…
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