Si j'avais été dans la baie d'Halong il y a trois semaines (et non pas il y a deux ans)
Si j'avais été à Sendai il y a deux jours (et non pas dans deux mois)
Si j'avais été au Caire au mauvais moment, ou à Bombay...
Les "si" envahissent ma tête en ces triste jours. Et les grandes interrogations suivent... A quoi se joue le fait d'être ou de ne pas être à cet endroit où tout s’arrête. Faut-il raisonner ses peurs ? Rentrer se protéger sous la couette ? Ou se dire que nous avons tous un destin...
A tous ces sourires frères que nous venons de perdre...
A toi que j'aurais pu croiser autour d'un thé à Sendai...
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