Après plusieurs heures d'auto formation sur internet, j'ai enfin réussi à insérer du son sur ce blog... pour les courageux qui voudraient faire de même voir ces explications
En attendant voici une des plus belles chansons du film "Into the wild" que je viens de redécouvrir (merci Fabrice). Elle m'accompagne dans ce retour à la capitale et résonne dans mes heures creuses...
"Société, aie pitié de moi
J'espère que tu n'es pas en colère, si je ne suis pas d'accord
Société, folle et creuse
J'espère que tu n'es pas seule
Sans moi"
Bonne ballade...
Society- Into the wilde
lundi 29 novembre 2010
pas encore...

jeudi 25 novembre 2010
Changement

PS : après "transformation" j'ai pioché "changement" au tarot... je crois que je vais finir par comprendre le message !
dimanche 21 novembre 2010
concentré de vie

Le premier jours, j'ai observé dans les attitudes de chacun un savant mélange de peur et d'envie... Certain regardent leurs chaussures, d'autres au contraire monopolisent la parole mais finalement les deux stratégies ne visent qu'a une seule et même chose : se protéger face à un environnement inconnu. Minute par minute, fracturé par la force des méditations, les carapaces pourtant se brisent... pour certaines ça ne prendra que quelques minutes, pour d'autres en revanche, cela se fera parfois dans les derniers regards. Mais pour tous, il y a changement. Les sourires figés du départ deviennent authentiques, les paroles trépidantes du paraître finissent par se poser, les yeux entre en contact sans fuir, les distances physiques diminuent pour laisser place à de sincère accolades, les regards de jugement deviennent compassion, la respiration se libère, le coeur s'ouvre... C'est une chance d'assister à une telle libération. Une chance car en plus d'observer la mienne propre je me remplie de celle de toutes ces individualités qui se sont offerte.
Ce soir je me suis dit que si je ne devais retenir qu'une chose de mon passage ici ce serait d'avoir appris à recevoir les pleurs d'un autre. Je m'explique : la plus part du temps, face aux pleurs d'un être que l'on aime ou même d'un inconnu notre première réaction est de rassurer ou de nier : "ça va aller... ne t'inquiète pas je suis là ou ne te mets pas dans des états pareils, ça n'en vaut pas la peine..." Mais combien de fois disons nous "vas y pleur, lâche tout ça..." ou même combien de fois sommes nous simplement capable de garder le silence et de n'être que présent à l'autre ? rarement... car à travers nos phrases de réconfort, la vérité, c'est que c'est nous que nous rassurons nous même... nous qui avons mal de voir nos proches souffrir, nous qui avons peur également de souffrir. Ici, et cela peu paraître étrange mais lorsque quelqu'un pleure, on ne cherche pas à le réconforter. On peut être présent, éventuellement le prendre dans ses bras mais il n'y a pas de phrases automatiques... Et cela ouvre une grande la possibilité à chacun d'exprimer sa peine sans sentir le poids sociétal du "tu dois aller bien, on ne se lâche pas comme ça, ça ne se fait pas..." C'est une belle leçon et je ne savais pas combien on pouvais recevoir d'une personne qui pleure quant on l'accueil vraiment...
Merci à vous tous qui avez traversé ma vie en y imprimant vos pas... et bonne route à vous aussi.
PS : la jeune fille et la perle c'est pour Anne... merci pour ce beau compliment.
vendredi 19 novembre 2010
Impermanence
lundi 15 novembre 2010
out
Je sors de quatre jours intensifs d'un stage de méditation qui furent bien intense... J'aimerai bien vous donner quelques expliquations mais tout ce qui se vit ici je crois ne peut pas se mettre en mot... il faut l'expérimenter...
lundi 8 novembre 2010
méditation késako ?
J'ai maintenant quelques jours de recul pour appercevoir les contours de mon nouveau monde.... Depuis dix jours donc, j'ai intégré cette communauté où l'on pratique quotidiennement la méditation. En disant communauté, je sais que déjà vous avez des images en tête : vie bohème et soisante huitard refaisant le monde, ou peut être au contraire, pensez vous aux moines en toge respectant un silence profond. Et bien vous pouvez oublier tout ça car ici, ça n'est ni l'un ni l'autre. C'est moins glamour mais ce sont simplement, six personnes qui partagent un toît et essayent autant que possible d'être au plus juste avec eux.
Contrairement à ce que l'on pourrai croire, ici aussi on s'engueule à grand cris, on cherche sa place, on est jaloux ou en colère... la seule différence avec le monde extérieur c'est qu'ici on s'accorde une à deux heures par jours pour sortir toutes ces émotions et essayer de les voir sans les laisser prendre le pouvoir. C'est assez suprenant et, moi aussi, j'ai du mettre de côté les idées toutes faites que j'avais en tête sur ce genre d'endroit. C'est bien moins parfait que je me l'imaginais et c'est peut être ça qui est le plus rassurant.
Les médiations proposées ici sont des méditations "actives" ce qui signife que nous faisons plus que nous assoire en silence... chaque méditations commence par des exercices physiques pouvant aller de mouvement ressemblant au "Taï Chi" jusqu'à des danses sur des sons tribal... Cette première partie vise à sortir toutes les tensions, la colère ou blocage que l'on a avoir dans la journée. C'est seulement après ce passage par le corps que nous méditons dans le sens plus traditionnel du terme.
Et là on rentre dans la fameuse question que beaucoup m'ont posé... mais c'est quoi méditer ? Au plus court, et je m'excuse à l'avance auprès des grands maîtres qui se sont creuser la tête depuis des siècles sur la question, mais je dirais simplement que méditer c'est : être observateur de ses pensées ou de ses émotions sans se laisser emporter par elles. C'est être présent à l'instant. (Pour ceux qui voudrait aller plus loin voir cet article.)
Deux heures par jour, j'essaye donc d'être observatrice de ce qui se passe dans mon coeur et dans ma tête... et je peux vous dire qu'il s'en passe un paquet ! Mais parfois, pour quelques secondes assez magiques, ce flux incessant s'arrête... Et dans ce vide qui pourrait passer pour un précipice s'installe une tranquilité au goût délicieux. Quand on a touché ne serait-ce qu'une fois à ça, difficile de l'oublier. C'est un peu comme le souvenir d'un excellent gâteau que votre grand mère vous aurait fait et dont on s'evertue à reproduire la recette pour retrouver le plaisir de la première bouchée. (en tant que gourmande, vous me comprendrez !)
Je ne sais pas si j'aurais éclairé votre lanterne avec tout ça mais pour moi ,c'est une aventure qui vaut bien un grand voyage... un voyage intérieur !
Contrairement à ce que l'on pourrai croire, ici aussi on s'engueule à grand cris, on cherche sa place, on est jaloux ou en colère... la seule différence avec le monde extérieur c'est qu'ici on s'accorde une à deux heures par jours pour sortir toutes ces émotions et essayer de les voir sans les laisser prendre le pouvoir. C'est assez suprenant et, moi aussi, j'ai du mettre de côté les idées toutes faites que j'avais en tête sur ce genre d'endroit. C'est bien moins parfait que je me l'imaginais et c'est peut être ça qui est le plus rassurant.
Les médiations proposées ici sont des méditations "actives" ce qui signife que nous faisons plus que nous assoire en silence... chaque méditations commence par des exercices physiques pouvant aller de mouvement ressemblant au "Taï Chi" jusqu'à des danses sur des sons tribal... Cette première partie vise à sortir toutes les tensions, la colère ou blocage que l'on a avoir dans la journée. C'est seulement après ce passage par le corps que nous méditons dans le sens plus traditionnel du terme.
Et là on rentre dans la fameuse question que beaucoup m'ont posé... mais c'est quoi méditer ? Au plus court, et je m'excuse à l'avance auprès des grands maîtres qui se sont creuser la tête depuis des siècles sur la question, mais je dirais simplement que méditer c'est : être observateur de ses pensées ou de ses émotions sans se laisser emporter par elles. C'est être présent à l'instant. (Pour ceux qui voudrait aller plus loin voir cet article.)
Deux heures par jour, j'essaye donc d'être observatrice de ce qui se passe dans mon coeur et dans ma tête... et je peux vous dire qu'il s'en passe un paquet ! Mais parfois, pour quelques secondes assez magiques, ce flux incessant s'arrête... Et dans ce vide qui pourrait passer pour un précipice s'installe une tranquilité au goût délicieux. Quand on a touché ne serait-ce qu'une fois à ça, difficile de l'oublier. C'est un peu comme le souvenir d'un excellent gâteau que votre grand mère vous aurait fait et dont on s'evertue à reproduire la recette pour retrouver le plaisir de la première bouchée. (en tant que gourmande, vous me comprendrez !)
Je ne sais pas si j'aurais éclairé votre lanterne avec tout ça mais pour moi ,c'est une aventure qui vaut bien un grand voyage... un voyage intérieur !
lundi 1 novembre 2010
Premières impressions

Bonne nuits à tous
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